Clodo ! Pute ! Poulet ! Gitous ! Qui n’a pas entendu voire prononcé ces mots pour parler des personnes de la rue, des prostituées, des policiers, des gens du voyage ? Derrière la dureté des mots, il y a des personnes, des parcours rudes et parfois doux. Il y a des personnalités que la vie cabosse. Mais chez tous, il y a une histoire de survie et de recherche du meilleur…parfois pour le pire. Avec 115, Benoît Séverac a l’art de nous faire entrer dans l’intimité de chacun d’eux, de nous faire voir l’envers du décor et l’humanité (ou pas) qui vibre chez chacun de ses personnages…. Çà commence par une descente de police au cours d’un combat de coq et çà continue dans les méandres des rues de la ville de Toulouse.
Depuis que j’ai lu 115, je ne vois plus ma ville comme avant. Et quand j’ai refermé le livre, j’avais envie d’en lire tellement plus sur chacun des personnages. Alors cher monsieur Séverac, si vous me lisez…
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